Pandora Hearts Rpg
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Tout a changé, rien n'est plus comme dans cette légende absurde
 
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 ~ Contexte et Histoire ~

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Motoko
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Motoko


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Contractant/Chain: Matthew M. Wisorth
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MessageSujet: ~ Contexte et Histoire ~   ~ Contexte et Histoire ~ Icon_minitimeDim 20 Fév - 23:27




Contexte


& Histoire



Londres, 1987.
Le haut du visage caché par sa frange fournie, l’homme força discrètement la fenêtre à l’aide d’une cisaille. Le bâtiment n’était pas très grand ni très surveillé, ce n’était après tout qu’une petite bibliothèque de quartier, mais il préférait tout de même rester silencieux. Il se faufila adroitement à l’intérieur, et aussitôt, une odeur spiritueuse de vieux papier et de poussière l’assaillit. Il empêcha la vitre de se refermer à l’aide d’une pierre, puis entreprit de parcourir les innombrables étagères ployant sous le poids lourd des ouvrages. C’est au bout d’une heure de recherches qu’il parvint enfin à trouver ce qu’il cherchait. Passant mollement son doigt le long des dos en cuir des multiples livres, il buta sur un grimoire plus gros que les autres, relié de lin et dont l’inscription argenté sur la tranche s’était effacée avec le temps. Sans un bruit, l’intrus tira délicatement l’écrit à lui, jeta un rapide coup d’œil au titre sur la couverture, puis le glissa dans sa besace usée jusqu’à la corde. Il revint sur ses pas, retourna à la fenêtre qu’il avait ouverte et sortit comme il était entré. Il s’éloigna lentement de la vieille bâtisse où dormaient paisiblement, comme s’ils ne s’étaient jamais rien passé, des centaines de volumes plus ou moins récents.

Le voleur s’était rendu dans un terrain vague dans un coin mal famé de la ville. Il prit une vieille caisse en bois rongée par les termites et l’amena au côté de ce qui avait dût être un tonneau en acier ou en fonte, dans lequel il alluma un feu à l’aide de déchets et d’allumettes. Il s’assit et regarda un instant le ciel dans lequel la nuit s’étalait sombrement, perturbée uniquement par les flammes et quelques étoiles timides. Au loin, des gratte-ciels tout neufs défiaient les lois de la gravité, avec à leurs pieds quelques dizaines de voitures qui vrombissaient sur le goudron noir.
L’homme prit le livre qu’il venait de dérober entre ses mains. C’était un ouvrage massif, qui semblait dater d’au moins deux siècles, recouvert de lin d’un vert passé parcouru d’arabesques plus ou moins épargnées par l’usure. Sur la première de couverture se distinguaient quelques lettres d’argent, formant le titre :
Mystères des Abysses et Histoire de Pandora
Le cambrioleur ouvrit délicatement le volume. Les pages jaunies manquaient de se tomber en poussière sous ses doigts rugueux. Il s’installa plus confortablement sur son siège improvisé et à la lueur du feu qui crépitait à ses côtés, il parcouru rapidement les premiers chapitres. Ceux-ci traitaient des Abysses, cette prison située dans une dimension parallèle où sont jetés les criminels les plus infâmes et dont il est impossible de s'échapper. L’individu ne s’attarda pas sur les paragraphes concernant les habitants de ces lieux, les Chains, pour directement se rendre à la partie relative à la créatrice de l’endroit, la Volonté de l’Abysse. Celle-ci, bien qu’elle ne fût pas très longue, contenaient des informations rarissimes et extrêmement précieuses.

Il existe une entité, qui semble contrôler les Abysses, de par le fait qu’elle en serait la créatrice. On l’appelle communément la Volonté de l’Abysse, et celle-ci semble avoir le pouvoir de se faire obéir aveuglément des Chains, qui seraient également ses créatures et la craindrait comme un chien craint son maître. Elle se présente sous la forme d’une petite fille aux longs cheveux et à la robe blanche, ou bien sous la forme d’une sorte de marionnette reprenant l’allure d’un lapin aux grands yeux ronds dégoulinant de sang. Les rares personnes l’ayant rencontrée affirment que cette existence possèderait un caractère. Elle serait atteinte d’une sorte de folie dévastatrice, engluée dans une juvénilité presque effrayante. Elle se ferait appeler « Alice » et serait capable d’exaucer le souhait de ceux qui s’aventurent dans sa dimension. Un lien existerait entre elle et le chain B-Rabbit, vu précédemment. Les deux « Alices » seraient d’une certaine façon connectées. En effet, elles seraient nées en même temps mais chacune dans un monde différent, B-Rabbit chez les humains et la Volonté dans l’Abysse. Elles seraient donc jumelles, et auraient été contemporaines de la Tragédie de Sabrie. Avant cet évènement, elles auraient alterné leur présence entre l’Abysse et le monde réel, s’utilisant de la même manière qu’un Chain utilise son contractant. La « Alice » du monde réel aurait été retenue captive dans le clan des Baskervilles et aurait côtoyé les célébrissimes Glen Baskerville et Jack Bezarius.


L’homme ne finit pas le paragraphe. Ce qu’il avait déjà lu lui suffisait. Il feuilleta sans grand intérêt le reste du grimoire. Aujourd’hui, presque plus personne ne croyait à cette histoire. Les Chains étaient devenus des monstres qui dévoraient les enfants s’ils ne mangeaient pas leur soupe, les Abysses là où ils seraient envoyés s’ils n’étaient pas sages à l’école. Tous connaissaient vaguement la merveilleuse histoire du combat qui opposa d’abord Glen et Jack, puis Baskervilles et Pandora, le destin tragique de la ville de Sabrie, la quête inachevée d’Oz pour retrouver les souvenirs perdus de B-Rabbit, la légende comme quoi l’âme de Jack Bezarius se transmettait de génération en génération parmi ses descendants directs... Quel enfant n’avait jamais rêvé de posséder en lui l’esprit du célèbre héro de Sabrie et de partir à la recherche des morceaux de mémoires de la belle Alice, disparue tragiquement dans les Abysses ? Mais la trace de l’héritier Bezarius était perdue depuis longtemps, et on était même plus sûr de l’emplacement exact de la ville où se produisit la tragédie, ni même de son existence. On avait plus de chance d’entendre parler de Pandora et des Abysses dans un recueil de contes que dans un livre d’histoire.
Le voleur arriva à la dernière page, qui racontait comment Alice B-Rabbit s’était sacrifiée pour Oz en rompant le contrat qui les unissait, provoquant ainsi sa chute dans la dimension aux allures de coffre à jouet cassés qu’étaient les Abysses. Un morceau de papier attira l’attention du lecteur clandestin. C’était un vieil article de journal jauni, qui semblait dater d’il y a une vingtaine d’années. Le papier fragile était devenu rigide à force d’être resté si longtemps écrasé pas le poids imposant du grimoire, et on pouvait presque voir à travers. Il traitait de la disparition mystérieuse d’une famille entière.

Disparition et Internement
Les Trolens, une famille respectable de la haute bourgeoisie Londonienne, se sont mystérieusement évaporés dans le courant de la nuit. La femme Carol, son mari John et leurs enfants Arthur et Alexander sont tous les quatre porté disparus. Une fouille approfondie de leur appartement, dans le quartier Whitechapel, a put révéler des traces de luttes, ainsi que de nombreuses taches de sang. De plus, la porte semble avoir été défoncée d’un coup unique et magistral, d’après l’inspecteur de police. Leur voisin, un homme âgé portant le nom de Curtis Pumples, dit avoir entendu « un vacarme infernal qui m’a tiré du sommeil. Je suis sortit sur le palier pour vérifier que tout allait bien, et j’ai alors vu toute la famille se faire dévorer sous mes yeux par une créature hideuse, une sorte de hérisson gigantesque avec des yeux rouges qui se cousaient et se décousaient. » L’homme, en état de choc, suppliait en bredouillant les policiers sceptiques de le croire. « Je l’ai vu, je l’ai vu de mes propres yeux, il était là, c’était un monstre ! » répétait-il sans arrêt, comme atteint de folie. Il a été interné au Bethlem Royal Hospital, commençant à devenir violent face à l’incrédulité (justifiée) des forces de l’ordre. Cette affaire n’est pas le premier cas rencontré, et l’hôpital psychiatrique a déjà accueilli d’autres patients atteint du même type de folie. De plus, le disparitions de ce genre sont fréquentes et on en viendrait à douter de


La suite de l’article était coupée. L’homme fronça un instant les sourcils puis haussa les épaules. Il referma le livre, laissant le morceau de journal à l’intérieur, et jeta négligemment l’ouvrage dans le feu qui commençait à s’éteindre. Celui-ci s’enflamma aussitôt, laissant échapper une odeur doucereuse et étourdissante. Le voleur observa un instant son butin se faire lécher allègrement par les langues ardentes qu’étaient les flammes, avant de lever les yeux vers l’horizon où le jour commençait à poindre. Il resta un moment ainsi, sans bouger, lorsqu’un oiseau vint se poser sur son épaule. C’était une sorte de toucan noir et blanc avec un bec plus long que la normal, et de grands yeux rouges scintillant à la lueur du grimoire se consumant. Il portait autour du cou une sorte de chaîne avec un médaillon en forme de serpent, sûrement en or. Le cambrioleur releva sa manche, découvrant un avant-bras poilu orné du tatouage « Baskerville », et le pseudo-toucan vint s’y poser, faisant cliqueter contre son bec proéminent son pendentif doré. L’individu prit avec une certaine nostalgie le bijou entre ses doigts. C’était un des objets qu’il avait eu de plus précieux. L’objet qu’il avait dût échanger pour passer son contrat avec son Chain, l’étrange oiseau actuellement fiché sur son bras. C’était une idée de Pandora, de concrétiser les contrats par l’échange d’une chose qui nous tenait à cœur. Et il suffisait que l’objet soit détruit pour que le contrat soit rompu, pour que Chain comme contractant se retrouve plongé dans les Abysses pour une durée indéterminée...
L’homme eu un petit sourire narquois. Oui, ce que narre le conte existe bien, même si peu y croient. Les Abysses, les Chains...tout cela était bien réel. Et lui, son boulot en tant que Baskerville, c’était de faire disparaître les preuves. Personne ne devait savoir la vérité sur ce qu’il s’était passé à Sabrie, sur la Volonté de l’Abysse, etc... Surtout pas cette saleté d’organisation Pandora, qui n’avait finalement pas complètement disparu, comme l’avait cru auparavant son clan. La discorde qui opposait les deux camps, l’un à la recherche de la vérité, l’autre tentant de la dissimuler, ne s’était jamais terminée, même après toutes ces années.
Le Baskerville alluma une cigarette et s’éloigna tranquillement, légèrement pensif, l’oiseau toujours posé sur lui, abandonnant derrière lui les cendres du vieux livres, s’envolant au gré de la légère brise qui s’était levée, emportant avec elles le savoir précieux de toute une vie.


~ Contexte et Histoire ~ Pandor11


Aujourd’hui en 2011, alors que tout les découvertes d’Oz ont été oubliées, que les familles ducales ont perdue leur importance, que les Abysses relève plus du mythe que de la réalité, deux camps s’affrontent : l’organisation Pandora, qui cherche désespérément à déchiffrer les secrets et les mystères de la Tragédie de Sabrie, ainsi que tout ce qui y relate, et le clan des Baskervilles, qui tente vainement de l’en empêcher. Et toi Invité, de quel côté seras-tu ? Chain, humain, Baskerville, Pandora, simple spectateur ?

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