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Tout a changé, rien n'est plus comme dans cette légende absurde
 
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 Delter Eléonore, parce que vous avez de l'or.

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2 participants
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Eléonore L. Delter
La Bohémienne
Eléonore L. Delter


Messages : 9
Date d'inscription : 21/01/2011
Age : 28
Localisation : In the Street ♪

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MessageSujet: Delter Eléonore, parce que vous avez de l'or.   Delter Eléonore, parce que vous avez de l'or. Icon_minitimeLun 28 Fév - 4:08

Delter Eléonore, parce que vous avez de l'or. Elonore
feat Original, Aoshiki
{ Delter Éléonore Léna }

Votre surnom: La Bohémienne
Race: Humain
Âge: 17 ans (bon, environ 37 mais merci l'Abyss!)
Groupe: Euuh... Enfant de la rue?
Votre Chain/Contractant: Melodia
Votre pouvoir: Si Éléonore est devenue ce qu'elle est, c'est grâce à Mélodia. Matérialisé sous la forme d'un rossignol, il lit dans vos profonde pensée ce que vous pensez d'elle, et crée une musique et donne à sa contractante le pouvoir de vous envouter par sa voix et ses gestes. Suivant le chant choisi, il peut vous faire faire n'importe quoi, le pire étant le chant de la mort, qui passe par une lente agonie. En parallèle, il est capable de provoquer un immense plaisir musical. Il est possible de le faire sur quelqu'un qui n'écoute pas au départ, mais pas sur quelqu'un de sourd ou/et aveugle. Ce pouvoir fatigue la contractante, et il ne peut être utiliser pendant plus de 3 heures d'affiler, avec après ça 4 heures de repos. Si elle ne respecte pas ces règles, la pomme de ses mains, ses omoplates, son nombril et ses cuisses se tailladent petit à petit pour la faire saigner, ainsi que ses yeux qui pleurent du liquide écarlate, rendent sa vue floue.
{ Description physique }
Quand j'ai ouvert les yeux, une personne était devant moi, une jeune fille. Elle devait avoir dans les 17 ans, mais en paraissait 19. Elle s'appelait Éléonore.

« Belle, c'est un mot qu'on dirait inventé pour Elle. »

Ni trop grande, ni trop petite. Un parfait mètre 72. Fine et élancée, superbe. Son ventre plat faisait ressortir les rondeurs de sa poitrine, encore plus mis en valeur avec son haut blanc qui serrait cette partie la, et se lâchait sur son petit bide, laissant aller ses épaules à l'air libre, mais retenant prisonnier ses bras. Ses jambes dansantes étaient grandes et élégante. Ses cuisses avait reçu des formes en générosité, sans pour autant qu'elles soient trop grosse. Mais, elles étaient recouverte d'une jupe bleue ce jour la, qui s'évasait avec elle, froissée de partout et longue jusqu'au cheville. Ses pieds nus se mouvaient sur le sol avec charme, et deux anneaux argenté s'entre choquaient à chaque pas dans un tintement bref. En même temps, ses bras tournaient avec grâces, ses poignets tourillonnaient avec délicatesses, et un anneaux en or passait presque inaperçu tellement sa beauté était minime comparé à celle de la jeune femme.

« Quel est l'homme qui détournerait son regard d'elle? »

Son visage est porté par un coup qui possède la grâce d'un cygne. Ovale, fin, enfantin. Une petite bouche aux lèvres rosées et souriantes laisse sortir une voix mélodieuse ensorcelante. Au dessus, un petit nez élégant est entouré par deux pommettes saillantes. Celle ci supporte deux grands yeux envoutant, dont il est presque impossible de détourner le regard. Deux immense joyaux qui brille de mille feux, deux émeraudes ou une lueur malicieuse semble vouloir percer. S'y plonger dedans revient à se perdre dans une forêt. Comme s'ils étaient protégés, des petites mèches de cheveux s'interposent sur son front pour atterrir dessus. Ses cheveux aux nuances chocolats ondules majestueusement jusqu'au milieu de son dos avec irrégularité, aucun ne faisant la taille d'un autre. La plus part du temps, des fleurs sanglantes ou orangés viennent apporté une touche de couleur dans ceux ci, apportant un énième charme à la demoiselle.
C'est une fée, une chimère de la beauté, une déesse...
{ Description psychologique }
Oh, qu'elle était belle. Pourtant, les apparences sont trompeuses.

« Est-ce le diable qui s'est incarné en elle? »

Une beauté irréprochable, mais un idéal fatal. La jeune Éléonore ne voit la vie que par le vol. Elle prends un malin plaisir à voir les hommes tomber sous son envoutement, à les voir sourire rien qu'à leurs idées perverse qui naquissent dans leur tête, pour les voir tomber en suite. Le sang ne lui fait pas peur, elle l'a déjà fait couler pas mal de foi. Sadique, sa mort à elle n'est pas douce et courte. Elle serait capable de vous faire dire " S'il te plait, arrête! Achève moi " et n'aurait pour réaction qu'un petit rire étouffé, un grand sourire machiavélique. Perverse avec tout ça, elle fouille dans la vie privée et sa vengeance va au delà de ce que vous pouvez imaginer. Entre autre, torturer une personne que vous aimez devant vos yeux, c'est ce qu'elle préfère. Pour elle, l'être humain, tous sans exception, n'est qu'un outrage à la nature. Ne supportant pas le mensonge, elle serait capable de vous couper la langue juste pour une petite cachoterie de rien du tout. Oui, car, elle est franche. Jamais elle ne vous dira ce qu'elle ne pense pas. Très intelligente pour son âge, il revisite vos paroles pour en sortir un sens que personne n'aurait imaginé. Ainsi avec une question, vous aurez peut-être une réponse sans rapport. Vous pourrez toujours chercher de la gentillesse chez elle, elle n'en possède pas. Aucune charité, aucun altruisme, aucune générosité. Le mot pitié ne sort de sa bouche qu'en forme d'ironie, et, à moins d'être idiot, vous ressentirez la moquerie ouverte. Elle ne possède aucun gêne, et fait éclater au grand jour n'importe quoi.
Contrairement à ce qu'on pourrait penser, la jeune bohémienne subie également une agoraphobe, soit plus clairement la peur de la foule. Lorsque trop de monde est près d'elle, sa respiration se met à suffoquer, des larmes coulent et, complètement apeurer, se met à courir ou alors à faire souffrir sans raison. Elle a besoin d'un espace vital. C'est dans cette peur qu'elle devient la plus faible. C'est à ce moment la qu'on voit sa part d'enfance.
{ Votre Histoire }
« Tu as péché Léna, et c'est ta fille qui expira ta faute. Elle est le fruit de la tentation. »


Léna Ward était une bonne sœur d'une église de Londre. Depuis ses 18 ans, elle avait donné sa virginité à dieu, et devrait jusqu'à sa mort rester pure comme l'air. Mais, comme elle le disait, Dieu en décida autrement.
Un jour, pendant qu'elle rentrait de l'orphelinat du couvent ou elle avait porté des habits, une pluie torrentielle se mit à s'abattre. En ce précipitant pour rentrer, la pauvre sœur glissa et se tordit la cheville. Trempée et incapable de bouger, elle resta la un bon moment, jusqu'à ce qu'elle vit un homme se précipiter vers elle. Il s'enquit de son état de santé. Léna, elle, ne vit que son extrême beauté. Des cheveux noirs jais qui se plaquait contre son visage blanc, et d'immense yeux verts, dont elle ne put détourner le regard. C'est en bégayant qu'elle accepta son aide et fut ramené à l'église portée telle une princesse. Pendant les deux semaines ou elle resta couché dans un lit, elle ne put effacer le visage de l'inconnu. Quand elle fermait les yeux, il était la. Quand elle rêvait, il était la. Quand elle pensait, c'était à lui. Quand on toquait à sa porte, elle espérait démesurément que ce soit lui. Mais jamais elle ne le revit, à son grand désarrois. Un mois passa, deux mois, et ses yeux étaient toujours aussi clairs dans l'esprit de Léna, même si son visage commençait à devenir flou. Jusqu'au jour ou elle le revit en vrai.
C'était un beau jour de printemps, et Léna s'occupait des rosiers du jardin de la paroisse. Elle taillait des branches pour aérer les arbustes et permettre à plus de fleur de voir ainsi le jour. Une petite voix fluette lui avait annoncé de la visite, annonçant un certain Léon Ward. Lorsque ce dernier prononça une parole de salutation, la jeune femme se releva brusquement et se retourna aussi rapidement qu'elle se risqua un torticolis. Il annonça que le but de sa visite était de prendre de ses nouvelles et arborait un bouquet garnis. Il souriait chaleureusement, ce qui fit rougir Léna.

« Ça va très bien, merci.
- J'espère que vous aimez les fleurs, elles sont pour vous.
- Ah.. Euh.. Oui, j'adore les fleurs, merci beaucoup. »

Quelque secondes secondes passèrent et l'un et l'autre se dévisagèrent en souriant comme deux imbéciles. Comme deux imbéciles heureux. Comme deux imbéciles amoureux.
Pendant plusieurs jours, même plusieurs semaines, discrètement, ils se rencontrèrent. Jamais ils ne franchirent un pas qui causerait une "impureté" à Léna, malgré le fait que les deux en avaient vraiment envie. Et contrairement à ce qu'on pourrait penser, ce fut la jeune fille qui brisa l'interdit. Un soir ou il lui avait demandé de venir habillé comme une fille normale. Un soir chaud d'été ou elle s'avança simplement vers lui. Ce soir la, elle causa aussi sa perte, lui offrant ce qu'une enfant de dieu ne doit jamais offrir... Cet acte, malheureusement, ne peut être garder secret. Le mois suivant, elle avoua au prêtre de son église ce qu'il s'était passé et les conséquences. Aujourd'hui, elle était enceinte et ce depuis quatre semaines. Pendant dix longues minutes elle expliqua ce qu'il s'était passé, dix minutes de silence de la part de son supérieur. Il la congédiât simplement, lui demandant de ne jamais revoir ce Léon Ward. Gentiment, Léna obéit. Les larmes aux yeux, elle fit ses adieux au jeune homme. Après un baiser délicat sur le front, il murmura au creux de son oreille « Je t'attendrais. » avant de se retourner et de s'en aller. Ce soir la, comme en accompagnement, un orage d'été se déferla sur la ville. Les sœurs tentèrent de consoler la jeune fille, mais celle ci resta cloitrer sur son lit à observer par la fenêtre le ciel se déchirer en éclair.
Huit mois plus tard, le 22 février 1984 Éléonore venait au monde dans l'église. Ce jour la, une des femmes du couvent rendit visite à Léon, qui pu ainsi assister à l'accouchement de sa fille. Le prêtre entra dans la pièce quatre heures après l'accouchement. Il porta l'enfant dans ses bras pour la bercer.

« Jolie petite fille, je vous félicite Léna.
- Merci mon père Théo...
- Malheureusement si petite et déjà un destin tragique.
- Que voulez vous dire?
- Tu as péché Léna, ton enfant est le celui de la tentation, de l'œuvre du diable. Aussi, je vais te demander de partir dès demain matin, avec le père. Mais, la jeune Éléonore restera ici et fera ce que tu as été incapable de faire. Tu peux lui dire adieu dès maintenant.
- NON! Rendez moi mon enfant, RENDEZ LE MOI!
- C'est notre fille!
- C'est la fille d'un hérétique et d'une traitre, oui. »

Sous les pleurs du bébé, couvert par les cris désespéré des parents qui essayèrent de récupérer leur enfant, Théo fit envoyé Éléonore à l'orphelinat du couvent, fier de lui. Il avait punie cette double diablesse. Sa fille porterait le prénom de sa mère pour rappeler chaque seconde son destin. Un destin tracé d'avance selon lui.

Éléonore Léna Delter grandit au seins d'un orphelinat gai et convivial. Ici, chaque enfants ne possédaient plus aucun parent, ce qu'on fit croire à la jeune fille. Sans qu'elle ne sache pourquoi, elle était la seule à craindre le père Théo, le revoyant en cauchemar hurlant sans relâche « Traitresse, démon, catin, traitresse, démon, catin... ». Cette peur l'éloigna légèrement des autres enfants, la poussant à se replier longuement sur elle même. Ni aimée, ni détestée. Mais au fond d'elle, elle s'en fichait complètement. Jusqu'à l'année de ses sept ans, ou elle découvrit le sens d'un mot dont elle n'en voyait pas l'importance jusque la.


« Même si j'ai peur, je ne partirai pas.
Même si on me force, je reviendrai là.
Même si je dois mourir, je resterai jusqu'à ma fin avec toi. »


Cette année la, l'anniversaire d'Éléonore se passa sous la neige. Ce magnifique 22 février, un paysage féerique recouvrait l'ensemble du jardin, dans lequel les enfants jouaient tous ensemble. Des rires raisonnaient dans l'ensemble du bâtiment, et chacun des onze enfants embrassèrent la jeune fille sur la joue, avant de chanter bon anniversaire. La chorale improvisée due s'arrêter suite à l'arrivé de père Théo. Il tenait par les épaules un jeune garçon, qui devait avoir au maximum deux ans de plus que la brunette. Le sang tachait ses habits, une expression de haine recouvrait son visage. Il bouillonnait de rage. Elle ne le quitta pas des yeux, et quand son regard croisa le siens, un frisson traversa tout le dos de l'enfant. Par la peur du croyant, elle s'était déjà placée a demi derrière un pilier. Elle ne laissa dépasser plus que la moitié de son visage, terrorisée. Les flashs des appareils photo cessèrent.
Une fois qu'il fut changé et rhabillé, il se joignit aux enfants. Toujours arborant cette expression de colère, il s'assit simplement sur une chaise et regarda le sol. Lorsque le soleil se coucha, il n'avait toujours pas bougé. Tout les enfants étaient retournés à l'intérieur, transis de froid. Pourtant, Éléonore n'osa pas partir tant qu'il ne serait pas rentré. Gelée, elle ignorait pourtant totalement sa souffrance de sensation de brulure et jouait toute seule dans la neige, en silence. Finalement, quand elle commença à ne plus sentir ses pieds, elle se décida à lui parler. Timidement, elle s'approcha de lui. Malgré ses tentatives gentilles, il ne releva la tête qu'à sa troisième questions et ne répondit pas aux sept suivantes. Il se contenta de l'observer, toujours avec ce regard terrorisant. Pourtant, elle n'en n'eut pas peur cette fois, et ne trembla que de froid.

« Tu devrais rentrer, il commence à faire froid... »

Avec un soupir, il obéit à la suggestion de la jeune fille. Quelque chose la peinait au fond d'elle, sans qu'elle ne comprenne pourquoi. Après être restée elle même immobile pendant quelques minutes, elle suivit son propre conseil et alla se mettre au chaud. Le soir, au repas, le garçon fut présenté comme Maël Evans, dont les parents venaient d'être tués. Il avait toujours cette expression de haine visible, même si ses yeux restaient fixés vers le sol, et Éléonore ne put détacher son regard de son visage. Pour la seconde fois leur regard se croisèrent, et cette fois ci, elle tint le siens, aucune peur ne montant en elle. Il fut placé au bout de la table, donc loin d'elle, et ne lui adressa aucun coup d'œil mais comme à son habitude, elle s'en fichait. De toute façon, ici, d'une certaine manière, personne ne faisait attention à elle. Alors un de plus, qu'est ce que ça changeait? Strictement rien.
Pendant qu'elle montait, seule, pour aller dans sa chambre, la jeune enfant entendit des pas derrière elle. A chaque fois qu'elle se retournait insouciante, elle ne voyait personne, et continuait sa montée en dansant de marche en marche. Une envie de s'amuser monta en elle, et au tournant suivant, elle se cacha dans l'ombre. Maël Evans la dépassa, et sembla surprit de ne plus la voir. Appuyée contre le mur, les mains derrières le dos, elle souriait.

« Je pensait que Lily, Kathia et moi étions les seules de ce couloir, mais apparemment, ta chambre est ici aussi. »

Le garçon fit volte face d'une manière brusque et se jeta sur elle, la faisant tomber au sol en plaquant sa main contre le cou nue de la fille. Avec un petit couinement apeurée, elle tenta d'enlever la main qui empêchait l'air d'arriver dans ses poumons et se mit à suffoquer rapidement. Elle planta ses yeux émeraudes dans les siens, argentés, comme de l'acier froid qui ne craint plus rien. Il relâcha la pression, heureux et désolé de ne voir que ce n'était qu'elle.

« Je suis désolé, j'ai eu peur.
- Oui, j'ai cru comprendre... On est dans un orphelinat d'église ici, même si, à mon avis, père Théo fait peur, il n'y a personne qui te veux du mal ici tu sais.
- Justement, c'est de lui que je me méfie.
- Père Théo? Ah bon? Pourquoi ça? »

La curiosité d'Éléonore renferma Maël, qui se releva, l'aida ensuite à faire de même, et se retourna pour partir dans sa chambre.

« Moi c'est Maël James Evans, et toi?
- Éléonore Léna Delter. Bonne nuit. »

Avec un petit sourire, les deux enfants retournèrent pour sombrer dans un sommeil sans rêves.
Rapidement, il devint son ami, son unique ami. Elle aimait bien les autres enfants, mais les deux restaient seuls dans leur monde. De petites bêtises en petites bêtises, ils s'amusaient constamment. Le monde des grands ne leur faisait pas peur, et, bien qu'ils n'en n'avaient pas l'autorisation, ils l'affrontèrent à quatre reprises, lors des chaudes journées d'été pour se rafraichir. Mais, un jour de chaleur, l'extérieur étant inaccessible, ils dépassèrent la limite, perçant à jour le plus horrible des secrets.


Jeune personne sensible, la partie qui suit possède des passages de violence.


C'était vers la fin d'août, et un air torride écrasait les enfants. Ils venaient d'avoir 10 ans pour elle, 12 pour lui. En grandissant, ils allaient toujours plus loin. Tout en se remémorant des moments qu'ils trouvaient hilarant, les deux se fabriquait un air de fortune avec leur main. La robe blanche de la jeune fille se finissait au niveau des genoux, et tenait grâce à des fines bretelles. Pourtant, si peu vêtue, elle souffrait atrocement de chaud, et ses longs cheveux cascadant dans son dos n'arrangeait pas les choses. Lui, portant simplement un short et un t-shirt trop grand, avait le front perlé de sueur. Ses cheveux ébènes lui portaient horriblement chaud. C'est sous cette tignasse indomptable que germa une très mauvaise idée.

« Et si on allait se cacher dans les sous sols? Il doit faire bon dedans.
- Ou tu veux, loin du père, loin de cette chaleur. »

Il n'en fallut pas plus de temps pour qu'ils se lèvent, et discrètement, arrivent à l'entrée des sous sols. Personne en vue. Hop! Les deux enfants s'engouffrèrent. La lourdeur du chaud s'envola, pour laisser place à une fraicheur agréable. Avec un soupir de soulagement, ils avancèrent dans les couloirs qui s'offraient à eux. Alors qu'elle souhaitait s'arrêter la, il insista pour continuer d'avancer, afin de découvrir le monde souterrain. A chaque pas de plus, un nœuds se resserrer dans le ventre de l'enfant. Elle avait peur, et malgré ses plaintes, il lui demanda toujours un peu plus, ce qu'elle accepta quasiment systématiquement. Pour rien au monde, elle ne se serait opposé à ses envies. Son attirance vers l'inconnu le mènerait à sa perte, son intérieur lui criait aussi fort que... le hurlement humain qui retentit dans toutes les profondeurs de l'orphelinat. Au lieu de rebrousser chemin comme toute personne normale, Maël se mit à courir vers l'origine du bruit. La brune ne pouvant se résoudre à le laisser, lui emboita le pas. Une salle, dont la porte était grande ouverte, en était l'origine. Le cri avait cessé depuis seulement quelques secondes.
Des chaines, des lames, des barres en fers, un fléau, une hache, des ciseaux, un marteau, des clous.
Tout cela accroché au mur ou posé sur un établi.
Du sang, de la cervelle, des intestins, des artères, un bout de trachée, un tendon et un œil.
C'est ce qui se trouvait sur le sol.
Le garçon en vomit tout ce qu'il pouvait, mais elle, resta paralysée, plaquée contre le mur, avant de se laisser tomber à terre. Ensemble, ils levèrent les yeux et virent une femme, sœur Barbara. Elle était couchée sur une table, dont le côté le plus petit leur faisait face. Seule sa tête était visible, et montrait qu'elle était morte. Pourtant, sa tête allait d'avant en arrière dans un mouvement régulier. Derrière elle, le père Théo jouissait à des plaisir nécrophilies. Alors qu'Éléonore émit un cri bref, le garçon détalla vers la sortie, abandonnant son amie à cette vision d'horreur.
Le père Théo se retrouva seul avec elle, une enfant de 10 ans, incapable rien que de se lever, tellement elle avait peur. Elle avait l'impression que son cœur allait sortir de sa poitrine, que tout Londres l'entendait. Le visage de l'homme se tordit sous un rictus. Il sortit de la femme, remonta son pantalon, et s'avança vers l'enfant.

« Tiens donc, Éléonore, on ne ta pas dis que les sous sol étaient interdits?
- ...
- Je pense que tu as compris. Mais je tiens à m'en assurer. »

Bien qu'elle savait qu'il allait lui faire du mal, elle se sentait seulement capable de trembler, et de se recroqueviller sur elle même. Comme si le mur pouvait l'emmener loin d'ici, elle se colla à lui, en sanglotant. Il arriva à sa hauteur, et saisit son menton. Avec un sourire terrifiant, il l'observa, avant de lui coller une gifle si forte qu'elle l'envoya à terre. Puis, il lui envoya un coup de pieds dans le ventre qui la fit reculer encore, et lui arracha un toussotement qui fit remonter du sang. Elle tenta de se mettre debout en s'appuyant sur ses bras flageolant. Pour lui enlever tout espoir de fuite, il lui attrape les cheveux et lui plaque le visage au sol en lui demandant si elle avait mal. Tout en pleurant à chaudes larmes, elle lui répondit affirmativement, et répéta sa réponse de plus en plus fort lorsqu'il recommença les six autres fois. Il la tira, par les cheveux, sur six mètres, et l'envoya contre le mur, avant qu'elle ne retombe sur une table. Pendant qu'il s'avançait vers elle, elle le supplia, lui, d'arrêter, n'importe qui de l'aider. Il lui bloqua les bras à l'aide de chaîne. Le père Théo se plaça à quatre pattes au dessus d'elle, et huma l'odeur de sa tignasses. Elle se débattit comme un diable, mais ne réussit à rien. Il lui caressa la poitrine, le ventre, et même plus bas. Il alla même jusqu'à lui enlever son sous vêtement, et introduire ensuite ses doigts. Il lui intima d'avoir du plaisir, elle pleura de plus belle, hurla encore plus fort. Alors qu'elle pensait en avoir finit lorsqu'il se leva, elle comprit en réalité ce que Sœur Barbara avait vécu. Il revint vers elle avec une barre en fer chauffée à blanc, et lui arracha sa robe, avant de la retournée. Dans son dos, il traça l'étoile du diable, un pentacle à 5 branches. La douleur envahit le corps de l'enfant, et elle pria la mort de venir. Une fois qu'il eut finit, une autre pulsion lui prit, et cette fois, il baissa son propre pantalon.
Éléonore Léna Delter avait 10 ans quand, par un viol, elle perdit sa virginité.
Et le père Théo ne semblait pas vouloir en finir la. Complètement vidée, elle le fit se saisir d'un coutelas recourbé, et sourire encore une fois sadiquement. Elle voulait mourir. Il s'avança vers elle. Elle voulait mourir. Il lui enfonça la lame dans ses côtes. Elle voulait mourir. Il lécha la chair entrouverte. Elle voulait qu'il meure. Elle souhaitait ardemment qu'il périsse dans des flemmes, dans l'agonie la plus lente possible. Ses envies se renforcèrent lorsqu'elle sentit une aiguille transpercer sa peau, et qu'elle comprit alors qu'il la recousait.

« Maintenant, tu descendra ici chaque mercredi après midi, seule. Et tu me fera plaisir, au bout d'un moment, tu en jouira toi aussi. Un seul mot, une seule parole, et tu verra bien pire, regarde ou en est Sœur Barbara. »

Quand il eut finit, il épongea le sang qui avait coulé, et lui remit sa petite robe blanche. Le visage encore humide par les larmes, mais inexpressif, elle remonta. Ses yeux se tintèrent de colère, puis de rage. Elle se vengerait.


Petits innocents, vous pouvez revenir.


Une fois en haut, elle vit Maël entrain de parler avec des Sœurs, affolé. Elles semblaient s'énerver contre lui, et l'une d'elle finit par le frapper. Pousser par un élan d'envie de fuite, Éléonore se mit à courir, et attrapa la main du jeune garçon, en lui disant de la suivre. Sans poser de question, il obéit. La grille en fer forgé refusa de s'ouvrir, mais l'enfant de s'en occupa pas, elle l'escalada, attendit son camarade qui faisait de même, et reprit sa course. Au bout d'un quart d'heure, ils se retrouvèrent perdu au beau milieu de Londres, dans le vacarmes des voitures et l'odeur nauséabonde de la pollution. Ils se mirent à marcher, n'importe ou, sans échanger un seul mot. Lorsque le soleil finit par se coucher, ils finirent par s'assoir sur le pan d'une porte de service d'un restaurant chic, fermé pour la semaine.

« Je veux qu'il meure.
- Pardon?
- Je veux que le père Théo crève. De la manière la plus atroce possible. »

Après une minute de silence et un soupir, Maël entama son histoire. Le jour de la mort de ses parents, l'homme d'église était venu chez lui, parler avec ses parents. Lorsqu'il était descendu de sa chambre après quatre heures passées à tourner en rond dans la pièce, il avait découvert le corps de ses parents qui baignaient dans leur propre sang. Lorsque la police avait découvert ça, on ne lui posa aucune question et il fut envoyé à l'orphelinat sans plus. Père Théo ne savait pas qui dormait chez lui. Quand il eut finit, la jeune finit à son tour raconta ce qui s'était passé, sans grand détail.
Dans le silence de la nuit, ils se remirent à marcher, en silence. C'est sous un pont qu'ils trouvèrent refuge et sommeil.

Une vie dans la rue s'installa bien vite. Leurs maigres croyances s'estompèrent avant de disparaître. Le mot vol devait pour eux un outil de survie. La jeune fille se forçait à sourire, parlant poliment aux marchands, complètement subjugué par sa gentillesse apparente, pendant que le garçon prenait des fruits ou des légumes. Parfois, le stratagème découvert, s'en suivait une course poursuite dans les rues. Seul Maël voyait un véritable sourire, un joyeux. Celui qu'elle montrait, mystérieux, était en vérité teinté de sarcasme et de moquerie. Trois années consécutives se déroulèrent de cette manière. Les formes de la jeune fille devinrent apparente, et elle s'en servit pour séduire des riches qui se rendait vers les hauts bâtiments, ce qui fonctionna. Rien que l'idée de ce qu'il y avait dans la tête des vieux quand il la regardait avec un rictus et acceptaient tout et n'importe quoi en échange d'un petit service la révulsait. Plus ils grandissaient, plus ils se disaient que les êtres humains étaient monstrueux. Ou alors, c'était eux qui n'était pas normaux.
Mais la cruauté s'installa dans leurs esprits.
Ils ne le voyaient pas comme ça, mais l'un de leur passe temps favori finit par être de traumatisé les pervers qu'ils rencontraient. Une touche de séduction, des paroles charmeuses, et dans les mains, des lames tranchantes qui coupaient volontiers la chair, les habits, les cheveux... N'importe quoi qui puisse les faire râler, les rendre fou de douleur, de rage ou de honte. Mais pour eux, c'était normal. Il fallait bien punir les coupables, puisque Dieu ne le faisait pas. Un plaisir à la vue de chaque nouvelle cible naissait en eux. Ils se disaient la pour envoyer au diable ceux qui le méritaient, mais n'étaient-ils pas eux même dans le camps de Lucifer? Peut être, peut être pas. Une pensée qu'ils préféraient se dirent plutôt que " c'est nous les bourreaux dans l'histoire. "
Mais une vengeance est toujours plus pire qu'une agression de rue.

Une journée glaciale de novembre. 3 ans et 6 mois passé dans la rue, sans abris, les policiers aux trousses, les gardes à vues éviter de peu. Un souvenir ardent. Une seule phrase.

« J'ai retrouvé l'orphelinat, à force de courir. Il est à quatre rues d'ici. »

Un vague de rage se déferla en elle. La simple idée de revoir le père Théo la fit bouillonner de rage. Un tremblement la saisit, et en un seul souffle, elle le somma de l'emmener. Avec un sourire satisfait, il accepta, et suivit les gestes à la parole.
Malgré le temps écoulé, rien n'avait changé.

Kathia Dacruz attendait avec impatience ce jour la, ou elle reverrait sa famille pour la première fois depuis 10 ans. D'une enfant distraite et frêle, elle était passée à une jeune fille d'église de caractère. Ses cheveux ardents coupé à la garçonne témoignaient, selon elle, sa liberté d'esprit ; même si son choix était très mal vu. Une assurance brillait dans ses yeux ambrés, saupoudrée d'une touche de joie pétillante.
Un beau et grand jeune homme l'aborda, sourire charmeur aux lèvres. Ses yeux gris argent plongés dans les siens, il la transperça de son regard. Elle osa penser que se garçon à la tignasse ébène se trouvait être un cousin à elle. Il lui susurra des questions d'une voix faible mais ferme, un ton enjôleur masquant le tout. Elle répondit en bégayant à chacune d'elle, les joues pourpres. Maël apprit ainsi grâce à Kathia qu'aujourd'hui était le jour des retrouvailles pour les râres qui possédaient de la famille, et pendant que ceux là irait marcher dans Londres, les orphelins ferait une découverte en nature avec les sœurs, au zoo plus exactement. Il la remercia et s'en alla retrouver Éléonore qui devait l'attendre devant l'orphelinat... Et qui ne s'y trouvait plus. Une sensation de stress le saisit aussitôt. Ils avaient beau être devenu des monstres, ils se devaient d'épargner les innocents. Et la vengeance rend aveugle et sourd.

Le père Théo venait de quitter l'église, ou un autre le remplaçait. Il se dirigeait en sifflotant vers l'orphelinat, en faisant tournoyé entre ses mains un trousseau de clefs. L'air innocent, il pénétra dans la cour et se dirigea en premier temps vers la bibliothèque. Dans se lieu frais planait une odeur doucereuse. Les livres jaunissaient, et cette couleur plus ou moins marquée permettait de savoir à peu près l'âge de l'ouvrage. L'homme chercha rapidement parmi les étagères et finit par trouver ce qu'il cherchait. Pendant un quart d'heure, il parcourut les lignes des pages à la recherche d'une information précise. Sentant un regard sur lui, il releva la tête. Adossé au mur, à côté de la porte fermée, se tenait une jeune adolescente aux cheveux chocolat qui cascadait tout le long de son dos. Elle portait une robe rafistolée de plusieurs couleurs, dont le haut était plutôt vert et bleu, et le bas violet et ciel. Elle croisait les bras sur son ventre. De son regard émeraude émanait de la rage, de la haine, de la sadicité. Un sourire malveillant barrait son visage. Pourtant, il ne reconnut pas Éléonore.

« Je peux faire quelque chose pour vous?
- Oui, vous pouvez m'aider.
- Je vous écoute, mon enfant.
- Je vais pecher.
- Ne vous éloignez pas de la route du seigneur, empêchez vous. Dieu est avec vous, ne l'oubliez jamais. »

Le ton innocent de Théo la fit trembler de rage. Avec grâce et lenteur, elle s'avança vers lui, et plongea ses yeux dans les siens. Elle approcha son visage de l'homme, jusqu'à ce plus que quelque centimètres ne les séparent.

« Et vous, père Théo, que le diable vous accueille en enfer. »

Et sur ces mots susurrer, elle aima le voir paniquer, comprendre ce qu'elle allait faire. Ses yeux s'écarquillèrent, de la sueur perla sur son front, et il se jeta sur elle pour la pousser et s'enfuir. La poignet de la porte refusa de s'ouvrir. Il se retourna vivement.

« T.t.t.t.t.t on reste ici.
- Fille de Satan, quitte ce lieu sacré!
- De vous et moi, qui est le plus monstrueux? Sans vos action du sous-sol, vous ne mourriez pas ici même, comme un chien. Et abaissez cette croix ridicule.
- Hérétique! Le paradis ne s'ouvrira jamais à toi si tu fais ça! Laisse moi t'aider, je chasserai l'impureté de ton corps.
- Savez vous comment on se débarrassait des hérétiques autre fois? »

Le regard de l'homme se baissa lentement sur les mains d'Éléonore et y vit un briquet et une bougie. Il l'insulta de Bohémienne, de fille de rue, de bonne à rien, de diablesse, de catin. Elle n'eut comme réaction qu'un rire fier. Elle approuva l'appellation Bohémienne, et alluma le briquet, l'éteignit, le ralluma, et continua se petit manège cinq bonnes minutes. Pendant ce temps, le père se mit à pleurer comme un enfant, à implorer pardon, il s'agenouilla même. Enfin, il n'entendit plus le son de la pierre qui roule pour enflammer la mèche. Avec espoir, il releva la tête, et vit la bougie décrire un arc pour se ficher au milieu des livres. Un hurlement de peur déchira la pièce devant le brasier qui se consumer avec avidité, les flammes demandant toujours plus de combustible. Au milieu de tout ça, une fille rigolait à pleine dent. Une bohémienne qui tournait sur elle même. Elle s'approcha de la seule fenêtre de la pièce, dont le père n'avait pas oser s'y rendre pour s'enfuir à cause de la jeune fille. Elle entraina avec elle une chaise, et attisa le feu vers elle. En sautant, elle atterrit sur le toit du premier étage. Tout le second rougeoyait, le troisième commençait à s'enflammer. Une fumée épaisse s'échappait des sorties. Les vitres explosaient sous la chaleur, des cris de panique s'élevait de partout. Sans regarder derrière, elle descendit pour se rendre au rez de chaussé. Elle se retrouva alors elle même prisonnière des flammes, au beau milieu des escaliers. Les poutres s'effondraient de partout, la chaleur suffocante régnait partout. Deux choix s'offraient à elle : remonter ou traverser les flammes. En regardant sa robe, la décision fut vite prise. C'est en retournant vers le haut qu'elle se trouva face à l'homme qu'elle avait tenté de tuer. Fou de rage, fier d'être en vie, il se rua sur elle pour la tuer de ses propres mains. En tentant de l'éviter, elle tomba en arrière, et entraina son agresseur avec elle dans une chute libre. Un étage plus bas, Éléonore se brisa plusieurs cotes, ainsi que son poignet gauche. Elle n'eut pas le temps de tenter de s'enfuir, que Théo se plaça au dessus d'elle et plaça son pieds sur sa poitrine, et força dessus. Maël entra alors dans la pièce et resta figé. Devant lui, elle se faisait violenter.
Devant lui, il allait la tuer.
Elle lui dit de courir, de s'enfuir, d'échapper au flamme, au père entre deux plaintes.
Il allait obéir.
C'était sa seule amie.
Non, il ne pouvait pas.

« Même si j'ai peur, je ne partirai pas. Même si on me force, je reviendrai là. Même si je dois mourir, je resterai jusqu'à ma fin avec toi. »

Un faible sourire illumina le visage d'Éléonore. Tremblant légèrement, il se jeta sur l'homme et lui dégaina un crochet du droit bien fort. Pendant qu'elle reprenait son souffle et qu'il se battait contre Théo, la jeune fille vit arriver une femme. C'était une nouvelle sœur, qui n'était pas la quand elle dormait encore à l'orphelinat. Elle affichait un rictus mauvais, son regard émanait une impression de victoire, de satisfaction. La brune fermât les yeux juste quelques secondes.


Je n'ai pas peur de continuer à vivre,
Je n'ai pas peur de marcher seule dans ce monde.


Ses habits devinrent glacés. Elle rouvrit les yeux. Un ciel noir taché de violet. Une impression d'infini. Elle bougea les doigts. De l'eau. Elle était couchée dans de l'eau. Elle se releva d'un bond. Ses cheveux et ses habits se plaquèrent contre elle. Une douleur violente lui saisit le ventre. La bohémienne s'effondra sur ses genoux. Elle regarda autour d'elle. Des murs cassés, des bout d'immeubles, des tables renversées, des poupées décousues, des bouts de verre. Et plus loin, au milieu de tout ça, couché par terre, deux corps. Malgré la douleur de ses cotes, elle accourut vers eux. Le père Théo, tourné face contre sol, avait le visage gonflé. Son torse ne s'élevait pas sous une quelconque respiration, son cœur de faisait aucun bruit. Il était mort. L'adolescente se mit à en rire de bonheur.

« Élé... »

Une panique envahit le coeur de la jeune fille. A quelque pas de la, gisait un corps ensanglanté. Celui de Maël Evans. Elle se précipita vers lui, posa sa tête sur ses genoux et épongea sa blessure avec des pans de sa jupe.

« Parle Maël, parle.
- Je-Je... J'aurai... vou-voulu v- voir un... un jour... un... renard. M-Mais ce-ce ne vas... pas êt-être po-possible je... je cr-crois.
- Mais si, tu verra un beau renard blanc des neiges, innocent, pur.
- Au-au fi-final... J'em-j'empo-j'emporte u-u-une chose.... L-l-l-le sou-souvenir... de t-t-ton ri-rire...
- Tu l'entendras encore, résiste. S'il te plait Maël, résiste... Je t'en supplie, résiste...»

Il enfonça sa main dans sa poche pour en sortir quelque chose. La mort l'emporta avant qu'il ne puisse le faire.
Un cri désespéré se répercuta dans les profondeurs de l'Abyss.

Après être restée assise contre mur, la tête de Maël sur les genoux pendant un long moment, les joues inondées de larmes, Éléonore se décida à chercher la sortie de ce lieu inconnu. Avant, elle incendia le corps de son ami pour qu'il n'ait pas à souffrir autant dans la mort que dans la vie.
En marchant, elle rencontra des créatures étranges... Elle improvisa des cachettes de dernière minute, et par beaucoup de chance, aucune d'elle ne se rendit compte de sa présence. C'est en regardant deux chains se battre qu'elle reprit vigueur. Elle allait vivre. Seule, mais libre. Et elle allait éradiquer tout ces chiens qui ne valent pas mieux qu'un os. C'est alors qu'un chant mélodieux arriva à ses oreilles. Sur les hauteurs d'un mur brisé il y avait un petit oiseaux. Il la remarqua elle aussi et il s'approcha. Il ne faisait que chanter, mais dans l'esprit de la jeune fille, se chant avait un sens. Des paroles presque. Je m'appelle Mélodia. Tu veux passer un contrat avec moi et t'enfuir d'ici?. Sans hésiter, sans se poser de question, elle accepta. En échange, elle lui donna son collier, le seul collier qu'elle gardait de sa mère.
Une minute plus tard, l'humaine et la chaine se retrouvèrent dans des ruines recouverte d'herbe grimpantes, de fleur sauvages, de mauvaises herbes. Les rayons du soleil s'élevait petit à petit dans le ciel. Le clocher sonna six heures du matin. La bohémienne sortit de l'édifice, et l'observa de l'extérieur. C'était l'orphelinat, 20 ans plus tard. Mais ça, elle ne le savait pas encore. Bouleversée par ce qu'elle venait de voir, elle s'avança vers le portail entre ouvert. A droite, une pierre de souvenir se trouvait la, avec des fleurs fraiches. - En souvenir au père Théo et à sœur Dorélia, mort sous lors de l'incendie, écrasé par l'effondrement de l'édifice. Paix à leurs âmes. -
Après un instant d'immobilité devant la pierre, Éléonore sortit et se balada dans Londres. C'est en arrivant à un kiosque à journal qu'elle comprit. Un homme adulte lisait l'édition du jour en buvant un café.

L'incendie criminel de l'Orphelinat, 20 aujourd'hui ce sont écoulés, personne ne sait qui est le coupable! Explication d'un employé de police.

« Excusez moi, je peut voir juste trente seconde? »

Garce, voleuse. Elle peut pas s'habiller normalement celle la? Elle peut pas me ficher la paix non plus?!
Ces mots résonnèrent dans la tête de la jeune contractante. C'était la voix du liseur, pourtant il n'avait fait que la regarder, il n'avait même pas ouvert la bouche.
Va te chercher des sous, sale fille de rue.
A nouveau, il n'avait rien prononcé. Il se détourna d'elle et repartit pour aller travailler. L'esprit de vengeance de la brune prit le dessus. Le rossignol se posa sur son épaule et se mit à chanter. Il se retourna vers elle, le regard avide, et s'avança sans quitter des yeux Éléonore. Comme par instinct, elle s'enfonça dans une ruelle sombre. Il continuait de l'observer. Elle releva sa jupe déchirée pour y saisir un couteau caché au niveau de sa cuisse. Lorsque l'inconnu vit les jambes nues de la fille, une autre pensée traversa la tête de la fille. Hum... Magnifique. Si seulement elle me laissait les toucher. Il approcha ses mains et se prit une gifle si violente qu'il s'en retrouva à terre. Le chant envoutant exercé par le rossignol s'estompa et laissa place à un son de haine et de peur. Il releva la tête et vit le couteau s'enfoncer dans son épaules. Il tenta de crier, mais elle lui plaqua sa main contre sa bouche. Des larmes ruisselèrent sur ses joues. Pourtant, elle n'entendait pas les plaintes comme avant. Elle est folle, je suis tombée sur une tueuse, mon portable, MON PORTABLE, il faut que j'appelle la police

« Exact, et maintenant, tu vas mou-rir! »

Et au fur et à mesure qu'elle le torturait, elle n'entendit que ces pensées qui la concernait. Elle comprit alors que le rossignol créait une ambiance, et attirait la personne vers elle, comme le chant pouvait instituer la crainte dans l'esprit. L'oiseau lui permettait également d'entendre ce que les gens pensaient ouvertement sur elle, tout en le gardant dans leur tête.
Lorsque le couteau décapita l'ancien liseur de journal pour mettre fin à ses souffrances, le chain s'envola et le silence tomba. Il y avait partout, sur ses habits, sur le mur, sur le sol, partout. Éléonore ne put retenir un sourire satisfait sur ces lèvres. Elle s'en alla avec une grâce féline pour retourner dans la ville technologique dont elle ne connaissait plus rien.

La Bohémienne est maintenant un nom vaguement connu de la population de Londres, mais pour l'envoutement d'Éléonore, pas pour ses meurtres. Elle connait bien les capacités de son chains. Elle a 17 ans désormais.
Next Time : Rp!
{ Qui est derrière l'écran ? }
Delter Eléonore, parce que vous avez de l'or. Sanstitre1tkqUn pseudo/prénom ? : Gilby °°
Ce que vous aimez: LE CHOCOLAAAAAAT /MUR/
Un note /10 en ce qui vous cerne votre niveau en rp ? : Je dirais 6/10
Serez-vous souvent présent ? : 8/10 a peu près
Comment vous avez nous trouvé ?: J'ai pris mon ordi, mes doigts, j'ai tapé Pandora Hearts sur le clavier pour des images et je suis tombé ici ♪
Que pensez-vous de PHRPG V.2 ? : J'aime, j'adore, j'adule.
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Evangeline Holmes
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Delter Eléonore, parce que vous avez de l'or. Empty
MessageSujet: Re: Delter Eléonore, parce que vous avez de l'or.   Delter Eléonore, parce que vous avez de l'or. Icon_minitimeMar 1 Mar - 12:42

V é r i f i c a t i o n.d e.l a.f i c h e.d e : E.l.é.o.n.o.r.e.L.é.n.a.D.e.l.t.e.r.
.


Nom: & Prénom: J'aime bien le nom "Léna" C'est ok ~
Âge: Ok ~
Référence: Original ? Va le recenser avec une icone 100x100 ~
Groupe : Contractant légal ~ Habitant
Rang: Je te le mettrai ~
Caractère : C'est bon ~
Physique: Parfait ~
Histoire : Okay ~ Ca m'a fait chialé !
Chain/Contractant: Ok ! ~
Nombre de Ligne: C'est parfait ~
Orthographe: Ok
Avatars & Icone : OK ^-^

Verdict
•••••••••••••••••••••••••••••• Tu es validée Kawaii Shôjo ~ ••••••••••••••••••••••••••••••

•••••••••••••••••••••••••••••• Bon RP ~ ••••••••••••••••••••••••••••••••••••

○ Discrètement,
Evangeline or The Princess Blade ~
Delter Eléonore, parce que vous avez de l'or. Th_avatarvv


Si tu veux modifier quelque chose, préviens moi.
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